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Votre recherche : "O" comme lettre. Résultat : 854 réponses dans le Petit Larousse 1905. |
O n. m. Quinzième lettre de l'alphabet et la quatrième des voyelles : un O majuscule ; des o minuscules.
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O' particule placée devant les noms propres irlandais pour indiquer la filiation : O'Connel (fils de Connel.)
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Ô interj. qui marque l'admiration, l'étonnement, la joie, la douleur, la prière, etc. : ô surprise ! ô honte ! ; ou qui sert à apostropher, à marquer le vocatif : ô mon Dieu !
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OASIEN, ENNE (zi-in, è-ne) adj. Qui a rapport aux oasis. Substantiv. : les oasiens du Sahara.
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OASIS (o-a-ziss) n. f. (mot gr.). Espace qui, au milieu des déserts, offre de la végétation : In-Salah est une prospère oasis. Fig. Chose exceptionnellement agréable dans un milieu qui ne l'est pas. — L'oasis est une île de verdure au milieu d'un désert aride. Quelques-unes sont aussi grandes que Candie ou la Sicile et formeent un petit monde isolé et trouvant dans son sein les éléments de production et de perpétuité. Les dattes et les céréales sont les principales productions des oasis.
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OBA n. m. Espèce de manguier du Gabon. (Avec son fruit [iba] les naturels font le pain de dika.)
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OBÉDIENCE (di-an-se) n. f. (lat. obedientia). Obéissance à un supérieur ecclésiastique. Autorisation accordée par un supérieur de passer d'un couvent dans un autre. Nom donné aux maisons religieuses inférieures soumises aux maisons principales qui en sont éloignées. Lettre d'obédience, lettre délivrée par un supérieur à un religieux, à une religieuse appartenant à un ordre enseignant, et qui tenait lieu, en France, du brevet de capacité.
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OBÉDIENCIER (di-an-si-é) n. m. Religieux qui, par ordre de son supérieur, dessert un bénéfice dont il n'est pas titulaire.
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OBÉDIENTIEL, ELLE (di-an-si-èl, è-le) adj. Qui a rapport à l'obédience.
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OBÉIR v. n. (lat. obedire). Se soumettre à la volonté d'un autre et l'exécuter : le soldat obéit à ses chefs. Céder à quelque chose : obéir à la force. Etre soumis à une force : les corps obéissent à la pesanteur. Ant. Désobéir.
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OBÉISSANCE (i-san-se) n. f. Action de celui qui obéit ; habitude d'obéir. Domination du prince, du gouvernement : retenir les peuples dans l'obéissance. Soumission d'une chose à une autre. Ant. Désobéissance.
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OBÉISSANT (i-san), E adj. Qui obéit ; qui est soumis : enfant obéissant. Ant. Désobéissant.
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OBÉLISQUE (lis-ke) n. m. (gr. obeliskos ; de obelos, broche). Monument égyptien quadrangulaire, en formee d’aiguille pyramidale. — Les obélisques étaient pour la plupart des monolithes (« d'une seule pierre ».) Ils sont couverts d'hiéroglyphes, c'est-à-dire d'inscriptions composées de figures d'animaux et de divers objets gravés ou sculptés, inscriptions dont les savants n'ont trouvé qu'en partie la clef. On fait remonter leur origine aux temps antérieurs à Moïse. Les obélisques ornaient, en Egypte, l'entrée des temples et des palais et décoraient les places publiques. Les Romains en ont fait transporter beaucoup à Rome, et Paris en possède un magnifique, qui date de Sésostris et vient de Louqsor, village situé sur les ruines de Thèbes.
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OBÉRER (ré) v. a. (lat. obærare ; de æs, æris, monnaie. — Se conj. comme accélérer.) Accabler de dettes : la construction de Versailles obéra les finances de Louis XIV.
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OBÈSE (bè-ze) adj. et n. Affecté d'obésité : les obèses marchent avec peine.
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OBÉSITÉ (zi) n. f. (lat. obesitas). Excès d'embonpoint : les exercices physiques combattent l'obésité.
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OBIER (bi-é) n. m. Bot. Espèce du genre viorne, vulgairement appelée boule-de-neige.
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OBIT (bit') n. m. (du lat. obitus, mort). Service anniversaire fondé pour le repos de l'âme d'un défunt.
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OBITUAIRE (tu-è-re) n. et adj. m. (de obit). Se dit du registre renfermant les noms des morts, le jour de leur sépulture, la fondation des obits, etc. : l'obituaire d'un couvent.
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OBJECTER (jek-té) v. a. (lat. objectare). Opposer, alléguer comme difficulté, reproche, preuve contraire.
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OBJECTIF, IVE (jèk) adj. Qui a rapport à l'objet, qui est dans l'objet : réalité objective. (Son contraire, dans ce sens, est subjectif.) N. m. But à atteindre : l'objectif d'une opération de guerre. Celui des verres d'une lunette qui est tourné vers l'objet qu'on veut voir (par opposition à l’oculaire, celui contre lequel on place l'œil.) Partie d'un appareil photographique qui contient la lentille que doivent traverser les rayons lumineux, avant de pénétrer dans la chambre noire.
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OBJECTION (jèk-si-on) n. f. (de objecter). Ce qu'on oppose à une affirmation, à une proposition : faire des objections à tout.
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OBJECTIVATION (jèk-ti-va-si-on) n. f. Action d'objectiver. Résultat de cette action.
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OBJECTIVEMENT (jèk, man) adv. D'une manière objective.
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OBJECTIVER (jèk-ti-vé) v. a. Considérer comme objectif. Rendre objectif : objectiver sa conscience.
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OBJECTIVITÉ (jèk) n. f. En philosophie, qualité de ce qui est objectif : l'objectivité des sensations. Ant. Subjectivité.
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OBJET (jè) n. m. (du lat. objectum, chose jetée devant). Tout ce qui s'offre à la vue, affecte les sens : un objet affreux. Chose quelconque : manquer des objets de première nécessité. Fig. Tout ce qui occupe l'esprit : la médecine est l'objet de ses études. Ce à quoi se rapporte une action ; but : être l'objet d'un entretien. Intention, dessein : avoir pour objet le bien. Matière propre : l'objet d'une science. Philos. Ce qui est pensé et s'oppose à l'être pensant ou sujet. Gram. Syn. de complément.
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OBJURGATEUR, TRICE adj. (du lat. objurgare, reprocher). Qui désapprouve vivement : discours objurgateur.
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OBJURGATION (si-on) n. f. (de objurgateur). Vive réprimande, reproche violent.
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OBLAT (ob-la), E n. (du lat. oblatus, offert). Enfant voué dès sa naissance au service de Dieu. Personne qui s'agrège à une communauté religieuse en lui faisant l'abandon de ses biens. N. m. Soldat invalide, que le roi plaçait dans une abbaye ou dans un prieuré où il était entretenu.
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OBLATION (si-on) n. f. Offrande faite à Dieu ou à ses ministres : l'oblation d'une victime. Acte par lequel le prêtre offre à Dieu, pendant la messe, le pain et le vin qu'il doit consacrer.
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OBLIGATAIRE (tè-re) n. Propriétaire d'obligations d'un établissement de crédit, industriel, etc.
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OBLIGATION (si-on) n. f. Engagement qu'imposent la religion, la loi, la morale : remplir les obligations d'un bon citoyen. Motif de reconnaissance : avoir de grandes obligations à... Dr. Lien de droit par lequel une personne est tenue de faire ou de ne pas faire quelque chose. Fig. Titre représentant un prêt de capitaux qui seront remboursés dans un temps déterminé et qui donnent droit à un intérêt annuel.
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OBLIGATOIRE adj. Qui a la force légale d'obliger : arrêté obligatoire. Ant. Facultatif.
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OBLIGÉ, E adj. Nécessaire, inévitable : conséquence obligée. Redevable : je vous suis obligé. N. : je suis votre obligé.
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OBLIGEAMMENT (ja-man) adv. D'une manière obligeante : prêter obligeamment son concours à un voisin embarrassé. Ant. Désobligeamment.
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OBLIGEANCE (jan-se) n. f. Disposition à obliger.
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OBLIGEANT (jan), E adj. Qui aime à obliger. Fig. Qui annonce un homme aimable, officieux : paroles obligeantes. Ant. Désobligeant.
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OBLIGER (jé) v. a. (lat. obligare ; de ligare, lier. — Prend un e muet après le g devant a et o : il obligea, nous obligeons. ) Imposer l'obligation de : votre devoir vous y oblige. Lier quelqu'un par un acte : son contrat l'oblige à cela. Fig. Porter, exciter : vous l'obligerez à se fâcher. Rendre service : obliger ses amis. S'obliger v. pr. S'imposer une obligation : s'obliger hypothécairement envers quelqu'un. Ant. Désobliger.
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OBLIQUE adj. (lat. obliquus). Qui est de biais, incliné par rapport à la perpendiculaire : ligne oblique. (V. la planche lignes.) Fig. Qui manque de franchise : conduite oblique. Anat. Se dit de différents muscles chez l'homme et les animaux. (Le grand oblique et le petit oblique de l'abdomen produisent la rotation du tronc ; le grand oblique de l'œil abaisse le regard, le petit oblique l'élève.) N. f. Ligne oblique.
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OBLIQUEMENT (ke-man) adv. D'une manière oblique.
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OBLIQUER (ké) v. n. Aller en ligne oblique : obliquer à droite, à gauche.
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OBLIQUITÉ (ku-i-té) n. f. (de oblique). Inclinaison d'une ligne, d'une surface sur une autre : l'obliquité plus ou moins grande des rayons solaires sur la terre produit l'alternance des saisons. Astr. Obliquité de l'écliptique, angle d'environ 23° 28’ que l'écliptique formee avec l'équateur.
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OBLITÉRATEUR, TRICE adj. Qui oblitère : timbre oblitérateur.
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OBLITÉRATION (si-on) n. f. Action d'oblitérer ; son résultat. Méd. Etat d'un vaisseau obstrué.
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OBLITÉRER (ré) v. a. (lat. obliterare. — Se conj. comme accélérer.) Faire disparaître peu à peu, mais de manière à laisser des traces : le temps a oblitéré cette inscription. Maculer à dessein : oblitérer un timbre. Méd. Obstruer, en parlant d'un vaisseau, d'un conduit : l'inflammation tend à oblitérer les vaisseaux.
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OBLONG, ONGUE (ob-lon, on-ghe) adj. (lat. oblongus). Plus long que large : caisse oblongue.
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OBOLE n. f. (gr. obolos). Autrefois, la plus petite monnaie chez les Grecs, valant environ 16 centimes. Petit poids pesant un peu plus de 72 centigrammes. En France, petit poids qui valait douze grains. Ancienne petite monnaie qui valait une maille, moitié d'un denier. Fig. Très petite somme : apporter son obole une souscription. Cela ne vaut pas une obole, cela ne vaut rien.
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OBOMBRER (on-bré) v. a. (lat. obumbrare). Couvrir de son ombre. Mettre à l'abri. (Peu us.)
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OBREPTICE (rèp) adj. (lat. obrepticius). Se dit d'une chose obtenue en taisant une vérité qui aurait dû être dite.
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OBREPTICEMENT (rèp, man) adv. D'une manière obreptice.
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OBREPTION (rèp-si-on) n. f. (lat. obreptio). Surprise, réticence au moyen de laquelle on obtient une grâce, une faveur. (Peu us.)
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OBSCÈNE (ob-sè-ne) adj. (du lat. obscenus, de mauvais augure). Qui blesse la pudeur : parole obscène.
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OBSCÉNITÉ (ob-sé) n. f. Caractère de ce qui est obscène. Parole, image, action obscène.
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OBSCUR (obs-kur), E adj. (lat. obscurus). Sombre, qui n'est pas éclairé : cave obscure. Peu vif, qui n'est pas éclatant : couleur obscure. Fig. Peu connu, caché : mener une vie obscure. Peu clair : style obscur. Faire obscur, se dit : 1° lorsque le ciel est sombre ; 2° lorsqu'on n'y voit pas clair dans un endroit. Ant. Clair.
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OBSCURANTISME (obs-ku-ran-tis-me) n. m. Système de ceux qui ne veulent pas voir l'instruction pénétrer dans la masse du peuple.
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OBSCURANTISTE (obs-ku-ran-tis-te) adj. Qui a rapport à l'obscurantisme. N. Celui, celle qui professe ce système.
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OBSCURATION (obs-ku-ra-si-on) n. f. Obscurcissement produit par une éclipse.
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OBSCURCIR (obs-kur) v. a. Rendre obscur. Fig. Rendre peu intelligible : obscurcir le style. Affaiblir l'éclat de : obscurcir la vérité. S'obscurcir v. pr. Devenir obscur : le temps s'obscurcit. Fig. : sa gloire s'est obscurcie. Ant. Eclaircir.
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OBSCURCISSEMENT (obs-kur-si-se-man) n. m. Affaiblissement de lumière : l'obscurcissement du soleil. Etat de ce qui a été rendu peu intelligible : les obscurcissements de la vérité. Ant. Eclaircissement.
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OBSCURÉMENT (obs-ku-ré-man) |